La semaine dernière fin mars, à la clôture de la session 2019 on jazzait sur cette Foire de Bâle, ombre d’elle-même.
Conclusion simple. « C’est un signe des temps. »
Le marketing a remplacé le besoin d’être vu sur un salon ;
Le marketing enseigne les envies aux clients.
Le marketing a fabriqué des groupes puissants, dépassant la force des salons.
Et pourtant, cette foire de Bâle, belle centenaire devenue Baselworld, (notion marketing oblige) toujours ouverte au public, qui avait su même présenter en grand nombre des fournisseurs de pièces d’horlogeries (spiraux, aiguilles, cadrans…), ces derniers ayant fini par se retrouver à l’EPHJ de Lausanne puis Genève toujours attractif, déplaçait tant d’acheteurs professionnels, et de journalistes du monde entier, qu’il n’y avait pas d’équivalent pour présenter ses nouveautés et collections. C’est aussi par Bâle que les chinois ont ouvert les portes du marché européen et mondial.
Puis, toujours en Suisse, autant limitrophe de la France, un salon concurrent au mois de janvier, plus confidentiel entre invités à émerger à Genève, basé sur l’importance de la marque. Depuis trois ans, une journée permettait au public de visiter ce beau salon, ce qui favorisa une grande promotion du SIHH.
Depuis presque 30 ans ces deux salons coexistaient avec chacun ses habitués.
le signe des temps est bien là .
Donc l’an prochain, La Foire de Bâle se tiendra à ses dates habituelles, permettant à chaque marque de finaliser ses nouveautés (souvent des prototypes) après les fêtes de fin d’années, puis au lendemain de la fermeture de Baselworld à Bâle, le SIHH qui modifie ses dates, débutera à Genève.
Ainsi les visiteurs et journalistes ne feront le tour du monde qu’une seule fois, mais tous seront là.
Les visiteurs de ce Baselworld 2019 ne sont pas mécontents ; plus de dégagement, meilleures visibilités de chaque stand, bonne ambiance même si des interrogations sur le marché se posent.
C’est donc en 2020 que l’on pourra sérieusement compter les points de toutes ces restructurations de l’horlogerie suisse.
Pendant ce temps, DIESE continue à vendre des mouvements français dans la majorité de ses collections.